• Les cap-horniers

    Les cap-horniers

    C’est à l’extrémité sud de la Terre de Feu, dans l’archipel des Iles Hermite que se situe l’Ile Horn, marquant ainsi la limite entre trois océans : l’Austral, le Pacifique et l’Atlantique.
    Au début des années 1600, c’est la Compagnie néerlandaise des Indes orientales qui a le monopole de tous les transports marchands hollandais via le détroit de Magellan et le cap de Bonne-Espérance, les deux seules routes connues à l’époque pour rejoindre l’Extrême-Orient. Dans sa quête d’une voie alternative le marchand hollandais Jacob Le Maire, accompagné du navigateur Willem Schouten, prit le large en direction de la Terre de Feu dans le but d’explorer le passage suggéré par Francis Drake.
    L’expédition, grandement soutenue par la ville hollandaise de Hoorn, partie en mai 1615. Le premier navire le Hoorn fut détruit en Patagonie à la suite d’un accident, mais le second, le Eendracht doubla le cap en janvier 1616.
    Du 18ème siècle, jusqu’au début des années 1900, le cap Horn fut l’un des points de passage des routes commerciales qui assuraient une large part des échanges de marchandises autour du globe. Les navires chargés de coton, de céréales et d’or en provenance d’Australie passaient au large du cap Horn pour retourner en Europe et ainsi terminer leur périple autour du monde. Le Horn a fait payer un lourd tribut à beaucoup de ces navires, qui parfois ne sortaient pas indemnes de sa dangereuse traversée.
    La tradition voulait qu’un marin victorieux du passage du Horn (un « Cap-hornien ») puisse porter un anneau en or sur son oreille gauche, car c’est de ce côté que l’on longe le cap lors de la traversée d’ouest en est, le sens considéré comme classique. L’autre privilège était de pouvoir dîner avec un pied sur la table, la possibilité d’y mettre le deuxième étant réservé aux marins ayant également passés le cap de Bonne-Espérance. Une autre coutume veut aussi qu’un marin ayant passé à la voile les trois caps (Horn, Leeuwin et Bonne-Espérance) gagne le privilège de « pisser et de cracher contre le vent ».

    Source : http://www.sblanc.com/4219-le-cap-horn

    Le Cap-horn, un passage que tout navigateur rêve de franchir.
  • derniers cap-horniers

    Le Cap-horn et les grands clippers à quatre mâts, toutes voiles dehors...voilà qui fait un peu imagerie d'Epinal, car le temps de la marine à voile semble bien passé.

    Il n'est pourtant pas si loin et Théophile Briant a pu rencontrer plusieurs vieux capitaines qui lui ont raconté leurs voyages et leurs aventures.

    Récits passionnants et hommes exceptionnels, car comme le disait un philosophe grec, "les humains sont de tois sortes, les vivants, les morts et ceux qui sont sur la mer"

    (Note de l'Auteur)


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    en attente de lecture

    Le Livre :

    Les Derniers Marins Cap-horniers
    Théophile Briant
    Editions Fernand Lanore
    208 pages
    2ème trimestre 1978

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  • dame du grand mat

    Le Cap Horn n'en finit pas de hanter la mémoire de tous les amoureux de la mer.
    Dans leurs beaux livres, Louis Lacroix, Armand Hayet et Jean Randier ont admirablement raconté la vie de ces hommes qui bravèrent tous les océans du monde.
    Mais l'ouvrage de Jean-François Henry "La dame du grand mât" se veut tout autre.
    Il jette un regard nouveau sur cette épopée du long cours en s'attachant à retracer la vie des femmes de capitaines.
    Puisant dans une très riche documentation familiale : Correspondance, journaux, livres de bord, photographies et souvenirs enregistrés, Jean-François Henry évoque la vie sde son arrière-grand-mère, Victorine Viaud-Henry, femme de marin, femme de chagrin, marquée par le malheur et vouée dès son mariage au voile noir.
    Puis il retrace avec une extrême précision l'étonnante odyssée de sa grand-mère, Alice Renaud-Henry, qui accompagna son mari au cours de deux tours du monde à la voile....

    Au fil des pages, vous découvrirez l'éducation austère de cette femme de caractère, vous partagerez les heures d'angoisse et de solitude comme les périodes exaltantes des voyages et c'est qu'elle-même qui vous racontera la vie à bord des voiliers, telle qu'elle l'a vue, telle qu'elle l'a vécue....
    (Note de l'auteur)


    Mon commentaire :
    Des témoignages de Cap-hornières sont très rares
    Ce livre est excellent par son contenu de textes et riches de photos familiales magnifiques
    Un document historique !



    Le livre :

    La Dame Du Grand Mât
    Une cap-hornière en 1900
    préface de Henri Queffellec
    Collections "Des hommes de la mer"
    Edition : Yves Salmon Editeur
    150 pages
    Printemps 1984

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  • Les cap-horniers

    Au temps de la marine à voile, un dicton disait : "Longues oreilles et robe noire, autant que cape et moire, mènent marin au désespoir", ce qui signifiait que tout animal à longues oreilles, femme ou abbé embarqués portaient malheur ! Un autre pourtant le contredisait : "Croix du Sud, étoile du Nord et femme à bord, conduiront navire à bon port". Faisant fi des croyances et superstitions, des femmes suivaient leurs capitaines de maris dans leurs navigations au long cours. Au XVIIIe siècle, cette pratique était autorisée y compris dans la Royale, notre marine de guerre, où les femmes d'officiers des frégates et bricks du roi pouvaient suivre leurs époux en campagne.
    Mais c'est aux femmes de capitaines de voiliers long-courriers, ceux qui passaient le cap Horn au tournant du XXe siècle, qu'Etienne Bernet s'intéresse ici. Il a identifié quarante-cinq épouses autorisées à partir à bord des navire de leurs maris, totalisant plus de quatre-vingts embarquements, entre 1897 et 1921. Le phénomène est loin d'être marginal et, comme beaucoup de leurs ancêtres, la plupart d'entre elles embarquent pour un voyage de noces. Les capitaines ne se mariaient qu'après avoir obtenu leur brevet de capitaine au long cours et s'être vu confier un premier commandement. "Jeunes capitaines, jeunes mariés" disait un autre dicton.
    L'auteur nous offre avec ce livre une étude originale, fortifiée par de nombreux et passionnants témoignages et illustrée de nombreux et curieux documents.
    (Note de l'auteur)

    Mon commentaire :

    Etienne Bernet, auteur de ce livre se consacre depuis de très longues années à l'étude de la grand pêche au temps de la voile et des doris.
    C'est aussi l'auteur d'une bibliographie francophone de la grande pêche et de la première étude sur le trois-mâts le Marité.
    Il publie aussi régulièrement des articles dans la revue "Les annales du patrimoine de Fécamp ainsi que le bulletin de la socité Dunkerquoise d'histoire et d'archéologie.
    C'est un livre super qui nous relate la vie de ces femmes qui embarquaient parfois cachés sur les Cap-Horniers.
    Je suis très heureux que ce livre soit publié. Etienne avait eu la gentillesse de m'offrir avant la parution de ce livre,  sa maquette en impression papier et, après ma lecture,  je lui avais vivement conseillé de publier ce livre
    Des témoignages très rares avec des photos exceptionnelles
    Merci Etienne d'avoir publier ce livre


    Le livre

    Les Cap-Hornières
    Femmes de capitaines à bord des voiliers long-courriers
    Editions Babouji MDV Maîtres du Vent
    127 pages
    2008

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